Nous entrons dans un domaine qui doit être étudié avec le plus grand soin. Je dois avouer que mon métier m’a beaucoup apporté, et par cela, me donne une vision (je n’ai pas la science infuse, loin de là), sur les besoins par rapport aux risques encourus.
Cependant venant du milieu de la jungle, nous avons crée l’école de survie en jungle ouverte à tous les passionnés: nous organisons avec notre éclaireur-pisteur brésilien 2 sessions/an de 17 jours et ce en guyane venez voir notre site et nous rejoindre pour des stages!!
Le site: http://www.survie-jungle.com/
Le stage jour après jour: http://www.survie-jungle.com/page44.html
Le chapitre suivant n’est qu’une initiative personnel, pour le »YES » et non pas un article de conseils.
Enfin je demande aux lecteurs qui ont des idées, voir des témoignages, de ne pas hésiter à soumettre leurs suggestions.
Ma réflexion en la matière : Le risque est là, présent à chaque instant, il doit être étudié en profondeur dans le but d’apporter une solution pour l’éviter et au pire, le gérer.
Cela commence par la théorie qui est ni plus ni moins (mais pas sans efforts), la navigation hauturière, les marées, la météo, les caprices de la mer, l’électronique marine etc… Pour cela, la première démarche à faire, c’est de passer le permis hauturier, la deuxième est un investissement personnel qui consiste à énormément discuter avec les navigateurs aux grandes expériences.
Quant à la pratique, elle consiste à comprendre le vent dans les voiles, et n’avons pas honte, Eve et moi d’aller s’imprégner de cet élément au travers de l’optimist et l’hobycat puis de monter petit à petit sur notre voilier accompagné de notre ami skipper. Enfin maitriser le voilier, notre voilier est notre Objectif premier.
La préparation à la survie :
« Survivre c’est mettre le maximum d’atouts de son coté »
C’est se faire à l’idée que cela pourrait arriver, essayer de se mettre dans la situation extrême et imaginer ce qui pourrait manquer face aux éléments :
Je pense à la première chose :
- Gilet de sauvetage autogonflant pour tous
- Veste et pantalon mer extrême IMAX
- Le tout avec anneau (ligne de vie)
Etre repéré, il est donc nécessaire de se doter d’une balise satellite SARSAT/COSPAS/GPS Une survie (canot de sauvetage) classe2 (6 personnes) accessible et largable rapidement, qui est bien sur nécessaire, surtout celle qui a un toit enfin je préfère doubler avec mon annexe (systématiquement gonflée à chaque sortie), En chapelet avec la survie (largable également),
- Veste et pantalon mer extrême IMAX
une « touque » (bidon étanche)de 50l :
dans laquelle nous trouverons :
« La panique tue en quelques minutes »
Se protéger du froid :
« Le froid tue en quelques heures à quelques minutes »
- Bonnets polaire (30% de la chaleur du corps récupéré grâce à la protection des extrémités)
- Polaires (style quechua)
- Gants en cuir + sous gant en soie (bonne protection même mouillé)
- Dessous pantalon +tee-shirt manches longues style Damar (ceux de l’armée font parfaitement l’affaire ! )
- Chaussette de l’armée
- Sachets auto-chauffant (rare en France) Japonais, 40° pendant 16 heures :
- Gants en cuir + sous gant en soie (bonne protection même mouillé)
Se protéger de la pluie :
Malgré le toit de la survie, nous prévoyons:
- Des ponchos (de l’armée), très efficaces pour l’étanchéité mais aussi une fois mis un gain de chaleur est récupéré (quelques ° ) Enfin, légèrement tendu (en forme d’entonnoir), il permet de récupérer l’eau de pluie par son milieu (la capuche)
- Nous prévoyons un matelas pneumatique simple (gonflable), qui peut avoir plusieurs utilités :
- Confort
- Isolation
- Boudin de rechange
- Brise lame
- Isolation
Se protéger du soleil :
- Bob
- lunette (de piscine, une pierre 2 coups)
- crème anti UV
La nourriture :
« Le manque de nourriture tue en quelques semaines »
- La ration de combat française est très bien indiquée pour ce genre de situation : elle ne nécessite pas d’eau et reste très complète en calorie
Caractéristiques:
Couvre les besoins alimentaires journaliers d’un combattant, lorsque les circonstances excluent une alimentation traditionnelle.
Date limite d’utilisation optimale : 3 ans Valeur énergétique : 3 200kcal ou 13880 kj Variété : 14 menus différents dont 7 sans porc… Poids : 1,5 kg
Spécificité : Elle est étanche à l’eau grâce un film de suremballage.
Il faut se procurer par tous les moyens de la nourriture, nous utiliserons alors :
- Le kit de pêche avec de gros hameçons et petits, la drisse qui correspond sans oublier:
- l’appât : les boites de moules (les poissons en raffole !) non-pimentée
- attention à ne pas percer le boudin
- Et le filet style anti moustique (grosseur des mailles) arrimé à une longue cordelette : sert à récupérer le plancton, krill (très nourrissant et très HYDRATANT)
Peut servir aussi d’ancre flottante :
- L’eau :
- « Le manque d’eau tue en quelques jours »
- Ne comptons pas sur la ressource d’eau du canot de survie (ridicule) : Pour cela, le troisième élément du chapelet sera:
- Et le filet style anti moustique (grosseur des mailles) arrimé à une longue cordelette : sert à récupérer le plancton, krill (très nourrissant et très HYDRATANT)
- un jerrican de 20L rempli au ¾ ( pour la flottaison) : il n’est pas évident de le sortir pour consommer l’eau donc :
- Un tuyau style camelback (dans la touque) qui servira de paille.
- Une éponge pour récupérer la condensation du canot
- Comme dit ci-dessus, le plancton krill reste très hydratant, ainsi que la chair de poisson pressé.
- Pluie par récupération (poncho, bâche etc), donc prévoir les récipients qui sont:
- des bouteilles d’eau compressées (moins de place), dans lesquelles ont souffle pour leur faire reprendre la forme initiale, ne pas oublier: l’entonnoir
:
- Un tuyau style camelback (dans la touque) qui servira de paille.
Enfin l’eau de mer, qui contient environ 34g de sel/litre, les reins ne peuvent éliminer que 20g/litre le reste étant ponctionné dans les tissus donc déshydratation
Cependant, en très faible quantité et mélangée à de l’eau douce, peut passer
- Petit dessalanisateur à main (forme de paille) .
Transmissions :
- Une VHF 5W portable, pour le contact avec navire ou l’aérien (avec batterie rechargeable)
- Stromlight (Lampe à éclat très puissante)
- Lampe à leds (manivelle)
- Chargeur de batterie solaire
- Un miroir percé en son centre (viseur)
- Un stylo lance fusée (10 fusées rouges )
- Boussole
- Fumigènes
- Sifflet plastique
- Un miroir percé en son centre (viseur)
Ustensiles divers :
- Couteau (tatoo de l’armée) :
- Récipients repliables avec…couvercle étanche :
- Ficelle
- Réchaud à gaz avec bouteille (randonnée), attention de bien maitriser mais permet de gagner énormément de ° dans le canot, donc de la condensation, donc de l’eau etc. Ne pas oublier :
- le briquet étanche
- Sacs poubelle
- Mini pompe à vélo
- Fil de fer
- Sacs poubelle
- Une trousse miniaturisée mais avec tout, sans oublier:
- les sachets de réhydratation (viatol)
- pour les sutures etc.
Médical :
Le tout organisé en kits rangés dans des sacs étanches et hop! dans la touque.:
Le physique:
Est très important en survie, Eve et moi pratiquons régulièrement du sport :
- Jogging, piscine etc. et ce à raison de 3 à 4 séances/semaine.
Plus on est résistant physiquement et plus le moral est au beau fixe…
Et Axelle ?
Un enfant a pour référence ses parents, nous restons un baromètre pour lui : forcément si ce dernier voit ces parents se laisser mourir, il en périra aussi rapidement. Si il voit ses parents avec un moral d’acier (et qui s’occupe de lui), il ira bien mieux.
Cela se voit déjà dans la vie quotidienne. Et j’ai pu le vérifier avec mes stagiaires dans des situations difficiles sur le terrain : il suffit qu’un seul camarade se fasse évacuer pour que cela crée une hémorragie au sein du groupe…Tout le monde veut se faire évacuer.
VOILA
Pour le miroir percé en sont centre un cd peut faire l’affaire
SAlut , bonne analyse pour la survie !
pense aux tempax de differentes tailles pour les hemorragies et a un enregistreur de type mp3 , de façon a avoir une blackbox si on te retrouve desséché sur ton canot de survie on saura pourquoi § de plus quelques livres de poches dans un sac zipploc permettent de passer le temps !
tu peux toujours venir te former aux technique de plongée extreme avec moi
bonnes fetes a vous trois
fred d
pourquoi pas reire naufrage volontaire
alain bombard
bien fait et plein de bonnes choses qui pour certaines, bien que connues, mais qui meritnt d’etre rappelées.
merci
et bonne année
daniel
je n’ai jamais surveille la meteo aussi souvent ,j’espere que le moral est bon ,que le vent souffle ,mais pas trop ,que ma petite axelle n’est pas malade !!!!!moins que sa grand -mere !je vous embrasse tendrement tous les 3 maman,,yann as-tu eu mon cadeau ????
je n’ai jamais surveille la meteo aussi souvent ,j’espere que le moral est bon ,que le vent souffle ,mais pas trop ,que ma petite axelle n’est pas malade !!!!!moins que sa grand -mere !je vous embrasse tendrement tous les 3 maman,,yann as-tu eu mon cadeau ????
Salut à vous, un grand plaisir de voir que tout ce passe bien. Vous souhaite une bonne année 2010 riche en plaisir et en découverte.
C’est un peu vieux maintenant mais je pense que ça peut aider certains: débrouillez vous pour trouver le « guide de survie » qui est dans les radeaux et lisez le avant de partir, on y apprend pas mal de choses mine de rien – en général les stations de révisions ont des radeaux périmés si vous demandez gentiment, vous verrez même ce que ça fait de tirer le bout pour percuter le radeau (c’est pas la même chose que regarder quelqu’un le faire).
Par ailleurs d’après ce que j’ai pu trouver les veste IMAX sont à flottabilité intégrée (je ne connais pas cette marque), je pense qu’un veste « standard » (si on peut considérer une veste de quart comme standard) sans flottabilité est mieux car elle laisse plus d’aisance dans les mouvements, quand on est en pied de mât ou sur la plage avant pour manœuvrer on est plus à l’aise si on peut bouger normalement. Pour moi la bonne solution c’est veste et salopette normale, harnais gonflables sur un porte manteau dans le descente et une règle: on ne sort pas sans le harnais mis et fermé (sous-cutale incluse).
Pierre
tu dois etre un ancien militaire, un gros beret blue, de la marsouille, un schlabor de m… qui pique les raskets, et autres merdes de l’armée et qui viens de la jungle ah ah ah aprés avoir fait 2ans en guyane on vien de la jungle !!! blaireau
COCO,Je réponds à ton message ci dessus
Tu t’es trompé sur pas mal de points, mais je ne t’en veux pas du tout:
Mon béret n’était pas bleu mais rouge
Effectivement j’ai fait 2 ans en Guyane mais avant j’ai fait la jungle en Afrique, Madagascar et après, Vénézuéla, Equateur, Colombie, Panama Costa Rica et le Belize: je viens juste de fêter (il ya 3 mois) mes 10 années passées en milieu Tropical.
En fait, il ne me reste plus que la jungle asiatique à découvrir (prévu en 2014).
Bon après, me traiter de blaireau est pour moi un compliment car j’admire cet animal…
Merci et bien à toi, je ne t’en veux pas.
Yann SIMON
PS: Il fait beau à PETILLAT?
(peut etre m’as tu connu et si oui, sur quel continent? et ou dans quelle foret tropicale?)